Artur Bordalo (Lisbonne, 1987), alias Bordalo II, suit la devise “les déchets d’un homme sont le trésor d’un autre”. Bordalo utilise dans ses œuvres des matériaux recyclés qui ont survécu à leur objectif initial, comme une déclaration de durabilité et de conscience écologique.
Le raton laveur (2015)
“Le Raton Laveur” est l’une de mes œuvres préférées de Bordalo II ( @b0rdalo_ii ) et mes invités, lors d’une visite dans la région de Belém , ont l’occasion d’apprécier cette superbe installation d’art de rue. Le raton laveur est fait de pièces de vieilles voitures.
Cette œuvre a été conçue pour être vue clairement de loin et devient floue lorsque le point d’observation se rapproche. Dans cette petite vidéo, vous pouvez voir le raton laveur passer du flou au clair lorsque le tuk-tuk s’éloigne, une sorte d’effet provoquant généralement beaucoup de “wow” sur les sièges arrière.
Le raton laveur de Bordalo II peut être vu à Belem, près du CCB.
L’abeille (2016)
Cette abeille peut être visitée à Lx Factory et est composée de conduits en plastique, de rideaux de douche et de pare-chocs de voiture.
Le renard (2017)
Cette œuvre est réalisée à partir de chaises en plastique recyclés.
Le Renard de Bordalo II peut être vu dans l’avenue du 24 juillet, non loin du Time Out Market.
les pélicans (2020)
Les pélicans de Bordalo peuvent être vus à côté de l’ascenseur de Santa Justa, à l’intersection des rues Santa Justa et Carmo. Les matériaux utilisés sont les plastiques, les poubelles, les pare-chocs et autres pièces automobiles, les matériaux de construction, les tuyaux et les casques.
Le pélican est l’image corporative de la Banque sur le mur de laquelle il se trouve et qui a commandé l’œuvre.
Le panda (2022)
Bordalo a amené son panda pour qu’il puisse être vu sur la colline du château, en plein Largo das Portas do Sol. Cette oeuvre est visible à bord du tram 28. Pour cela, prenez le 28 direction Martim Moniz -> Prazeres et essayez de vous asseoir sur le côté droit du train.
(📸@fabiomca1984)
Le panda a été réalisé dans le cadre de l’exposition “Evilution”. Non, ce n’est pas une faute d’orthographe, c’est un néologisme qui exprime l’engagement continu de l’auteur envers l’environnement et la durabilité.
Vous savez, si vous faites partie des courageux qui marchent du musée du Fado, au pied d’Alfama jusqu’au château, alors lorsque vous vous arrêtez au Largo das Portas do Sol, pour vous reposer et prendre un verre, assurez-vous d’admirer le Panda de Bordalo.